Abstract: | Abstract: The purpose of this paper is twofold. First, it examines the deployment of Canadian experts and teachers in international development. Secondly, it assesses the extent to which the distribution of Canadian expertise among developing countries is consistent with the Canadian policy of concentrating on the needs of the poorest of the poor and those in greatest need. The results show that over one-half of all Canadian experts go to Africa and that about 20 per cent are women, mostly in traditional female-dominated professions. Using more objective social and economic development indicators, such as the Physical Quality of Life Index and Disparity Reduction Rates, however, the results show that the deployment of Canadian expertise does not reflect the real needs of many of the developing countries receiving aid from the Canadian International Development Agency. These contradictions and inconsistencies are discussed in the light of competing and often conflicting foreign policy objectives which often override the legitimate development needs of the most needy countries. Specific suggestions are made to alleviate some of the inconsistencies. Sommaire: Cet article poursuit un double objectif. Il se penche tout d'abord sur le contingent d'experts et de professeurs canadiens nommés à l'étranger dans le cadre du développement international. Ensuite, il évalue si la répartition des compétences canadiennes dans les pays en voie de développement est conforme à la politique canadienne selon laquelle il faut se concentrer sur les besoins des plus pauvres parmi les pauvres et des plus démunis. Les résultats montrent que plus de la moitié de tous les experts canadiens vont en Afrique et qu'environ 20% d'entre eux sont des femmes, celles-ci exerçant surtout des professions typiquement féminines par tradition. Toutefois, en s'appuyant sur des indicateurs de développement économique et sociaux plus objectifs, comme 1'Indice de la qualité physique de la vie et les Taux de réduction des disparités, les résultats montrent que le contingent d'experts canadiens ne reflete pas les vrais besoins de beaucoup de pays en voie de développement bénéficiant de l'assistance de 1'Agence canadienne de développe-ment international. Dans l'article, on analyse ces contradictions et ces illogismes à la lumière des objectifs de la politique étrangère, lesquels sont souvent en conflit les uns avec les autres et ne tiennent pas compte des besoins légitimes des pays les plus démunis en matière de développement. L'article contient des suggestions précises visant à réduire certaines contradictions. |