La politique d'acquisition des services de soutien (faire ou faire faire): rétrospective sur le rapport Glassco |
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Authors: | Patrick Moran |
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Abstract: | Sommaire. Le rapport Glassco recommande qu'un contrôle étroit soit établi sur l'acquisition des services de soutien de façon à privilégier l'option faire faire plutôt que l'option faire. Après avoir rappelé les principaux arguments invoqués pour justifier cette politique, l'auteur examine les nouveaux facteurs surgis durant les quinze années qui se sont écoulées depuis la publication du rapport Glassco, qui exercent une influence sur la politique suivie dans ce domaine. Parmi ces nouveaux facteurs, mentionnons la syndicalisation de la fonction publique, l'accent mis sur la sécurité et la confidentialité de l'information et, enfin, l'élargissement rapide de la nature et de la portée du rôle du gouvernement. Après avoir exposé successivement la situation qui prévaut, à cet égard, aux gouvernements du Québec, de l'Ontario et du Canada, l'auteur conclut que la politique suivie dépend, dans une large mesure, de la conception que se fait chaque gouvernement de son rôle dans l'économie. Ainsi, un gouvernement qui endosse la philosophie sous-jacente aux recommandations du rapport Glassco, confierait autant que possible les functions de soutien au secteur privé. Abstract. The Glassco Report recommends that tight controls be established over the acquisition of support services in such a way as to give preference to ‘having it done’ over ‘doing it.’ After reviewing the main arguments used to justify this policy, the author examines new factors which have arisen in the fifteen years since the Glassco Report's publication which have a bearing on the policy adopted in this field. Among these new factors mention should be made of the unionization of the public service, the emphasis placed on security and the confidentiality of information and, finally, the rapid expansion of the nature and scope of the role of government. Following an exposition of the current situation in the governments of Quebec, Ontario and Canada, the author concludes that the policy adopted depends, to a great extent, on each government's perception of its role in the economy. Hence, a government which endorses the philosophy implicit in the Glassco recommendations would, as far as possible, place support activities in the hands of the private sector. |
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