Abstract: | Abstract: This article describes the evolution of three different models in educational policy‐making in Ontario. In the late 1960s, education policy moved away from reliance on a traditional, centralized, administrative‐agency approach and gravitated towards a decentralized, asymmetrical policy interdependence that dominated until the mid‐1990s. The ndp government erected a more centralized scaffolding, with the centre undertaking a greater tutelary role vis à vis local authorities. The aim was to make more transparent the rules and standards by which local authorities, trustees and educators would operate and be held accountable. The education minister also sought to bolster local democracy by widening local parental participation in decision‐making, Since 1995, the Conservative government has erected a politicized administrative agency that has adopted a confrontational stance towards stakeholders, reduced the powers of school board trustees, decimated middle‐level professional staffing, and muffled teacher union executives. Decision‐making now seems to reside with Harris advisers and key cabinet ministers, whose stance is driven by an amalgam of neo‐liberal and neo‐conservative ideology and by voter opinion. This neo‐conservative approach differs in its embrace of a social conservatism ‐ that government maintain social order and that excessive concern for individual choice and liberty not be allowed to undermine it. Harris' social conservatism, in its K‐12 reforms, includes an embrace of regulation, hierarchy, monopoly and uniformity in the design of public policy. Sommaire: Cet article décrit l'évolution de trois modèles différents d'élaboration de politiques en matière d'éducation en Ontario. Vers la fin des anébes 1960, ces politiques d'éducation ne suivaient plus l'approche classique et centralisée caractéristique d'un organisme administratif; elles tendaient plutôt vers une interdépendance décentralisée et asymétrique, qui prédomina jusqu'au milieu des années 1990. Le gouvemement néo‐démocrate érigea une structure plus centralisée qui accordait au centre un plus grand rôle tutelaire par rapport aux autorités locales. Ceci, aux fins d'une plus grande transparence des règles et normes de fonctionnement et de redev‐abilité pour les autorités locales, les conseillers scolaires et les enseignants. Le minis‐tre de l'Éducation s'est efforcé aussi de favoriser la démocratic locale en amplifiant la participation parentale dans la prise de décisions. Depuis 1995, le gouvemement conservateur a éigé un organisme administratif politicisé qui a adopté des positions conflictuelles envers les intervenants, qui a réduit les pouvoirs des conseillers scolaires et qui a sabré dans les rangs du personnel professionnel de niveau intermédi‐aire tout en muselant les dirigeants syndicaux des enseignants. II semblerait que les décisions sont maintenant prises par les conseillers de Harris et par certains de ses ministres ‐ clé, poussés par l'opinion des électeurs et une idélogie à la fois néo‐libérale et néo‐conservatrice. Cette approche néo‐conservatrice embrasse un certain conservatisme social: le gouvemement doit maintenir l'ordre social qui ne doit pas être sapé par une trop grande préocupation concemant la liberté et les choix personnels. Le conservatisme social de Harris dans le cadre des réformes scolaires fait appel à la réglementation, à la hiérarchie, au monopole et à l'uniformité dans l'élaboration des politiques gouvemementales. |