The Al-Mashat affair: administrative accountability in parliamentary institutions |
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Authors: | S.L. Sutherland |
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Abstract: | Abstract: The article approaches the Canadian federal government's handling of the Al-Mashat affair in May and June of 1991 as a case study in direct administrative accountability. The author begins with a discussion of the main lines of political control under responsible government, writing as a partisan for the traditional doctrines of collective and individual ministerial responsibility. A number of questions emerging from this discussion are then posed as probes into the case: was an important minister effectively shielded; was blame ever allocated in a convincing way; were the criteria of natural justice respected in both internal actions and in the House of Commons' Standing Committee on External Affairs and International Trade; were democratic controls over political and administrative action respected? It is the author's conclusion that the government's strategy to deflect its accountability onto a senior career official and a political chief of staff failed on all these counts and several more, as well. Perhaps the most important of these is the politicization of officials. Another disturbing element that the case reveals is a willingness to arrogate new powers and liberties to the executive. Sommaire: Cet article examine la reaction du gouvernement fédéral Canadian dams I'af-faire Al-Mashed, en mai et juin 1991, pour faire une étude de cas fort intéressante sur I'imputabilité administrative directe. L'auteur discute tout d'abord des grandes lignes du contrôle politique du gouvernement responsible, du point de vue d'un partisan des doctrines traditionnelles de responsabilité ministérielle collective et individuelle. L'auteur arrive alors à un certain nombre de questions qui permitting d'explorer plus loin ce cas: un minister important a-t-il en fait été protég? Le blâime dans cette affaire a-t-il jamais été attribué de manière convaincante? Les critères de la justice naturelle ont-ils été respectés aussi bien dans le cadre des mesures internes qu'au Comité permanent de la Chamber des Communes chargé des affaires extérieures et du commerce international? Les contrôles déocratiques régissant les activités politiques et administratives ont-ils été appliqués? L'auteur en arrive à la conclusion que, à tous ces égards et sur bien dautres points encore, la stratégie suivie par le gouvemement pour rejeter ses respon-sabilités sur un haut fonctionnaire et sur un chef de personnel politique fut un échec. L'élément le plus important est peut-être la politisation des fonctionnaires. L'autre élément contestable revélé dans cette affaire est l'inclination à attribuer de nouveaux pouvoirs et Iibertés à 1'Exécutif. |
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