| Abstract: | Abstract: In 1984 the Canadian Security Intelligence Service (CSIS) replaced the Security Service of the Royal Canadian Mounted Police. This article assesses whether or not the new service is likely to be more effective than its predecessor and yet engender fewer fears that it might itself undermine what it seeks to defend. After briefly discussing the problems and events that led to the creation of the new service the article analyses the structural and legal changes that have taken place. The new instruments by which the CSIS is held accountable, such as the ofice of the Inspector General and the Security Intelligence Review Committee, are then examined followed by an analysis of the changes in the political ethos both within and without the CSIS. The article concludes by arguing that the new agency is likely to be both a more effective intelligence agency and a more responsible and responsive one. Sommaire: En 1984, le Service canadien de renseignements d'intelligence (SCRI) a remplacé le Service de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada. Dans cet article, on examine la probabilité que le nouveau service soit plus eficace que son précurseur tout en réduisant les inquiétudes de ceux qui craignent qu'il ne détruise précisément ce qu'il est censé défendre. Après un bref exposé des problèmes et des événements qui ont amené l'établissement du nouveau senice, l'article analyse l'évolution structurelle et juridique qui a eu lieu. De nouveaux instruments qui assurent l'imputabilité du SCRI, comme le bureau de l'Inspecteur général et le Comité de surveillance des activités de renseignements de sécurité font alors l'objet d'examen; suit une analyse de l'évolution de la pensée politique à l'interieur comme à l'extérieur du SCRI. En conclusion, on y affirme que le nouvel organisme sera probablement une agence de renseignements plus efficace ainsi que plus responsable et plus susceptible de contrôle. |
