Abstract: | Abstract: Although governing in Canada is in transition towards a model of horizontal “governance” that emphasizes collaboration with a variety of non‐governmental actors, the contracting culture and its associated accountability regime remain a legacy of “new public management.” As part of this transition, however, contracting is being used not only as a means to control performance but also as a governance tool to guide the development of more collaborative relationships between government as a whole and entire sectors. In its relationship with the voluntary sector, the Government of Canada is caught in these contradictory trends ‐ between the control of contracting and the collaboration inherent in a governance contract. This article first examines the impact on voluntary organizations of the very stringent federal rneasures over contribution agreements that were brought in as a reaction to crisis in 2000. The effects are found to be significant and overwhelmingly negative, imposing direct financial costs on voluntary organizations and stifling innovation. The authors then consider whether the implementation of the Accord Between the Government of Canada and the Voluntary Sector and its Code of Good Practice on Funding might mitigate the negative effects of these accountability measures. Sommaire: S'il est vrai que le Canada s'oriente vers un modèle de « gouvemance horizontale « privilégiant la collaboration avec différents acteurs non‐gouvernementaux, la culture de marchés (contrats) et le régime d'imputabilité qui I'accompagne n'en demeurent pas moins un legs de la nouvelle gestion publique. Toutefois, dans le cadre de cette transition, les marchés (contrats), en plus de servir de moyen de contrôler le rendement, sont aussi un outil de gouvernance pour accroître la collaboration entre le gouvernement dam son ensemble et des secteurs tout entiers. Dam sa relation avec le secteur bénévole, le gowernement du Canada est pris dans ces tendances contradictoires ‐ entre le contrôle des marchés (contrats) et la collabordtion inhérente à un contrat de gouvernance. L'article se penche en premier sur l'incidence pour les organismes bénévoles des mesures contraignantes imposées par le gouvernement fédéral relativement aux ententes de contribution introduites pour fairc face a la crise qui a sévi en 2000. Ces impacts sont à la fois considérables et des plus négatifs, imposant des frais de financement directs aux organismes bénévoles et suffoquant l'innovation. Les auteurs cherchent ensuite a déterminer si la mise en application de l'accord passé entre le gouvernement du Canada et le secteur bénévole et son Code de boMes pratiques de financement pourraient atténuer certains effets négatifs de ces mesures d'imputabilité. |